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Jeudi 16 mai

Trois labels en or pour Ecoprotel !

Les élèves de la mini entreprise du collège se sont rendus à la glaz Arena de Cesson Sévigné pour participer au festival des mini-entreprises.

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Composée de 12 élèves de 3e Belle-Île, la mini-entreprise ECOPROTEL fabrique et commercialise des pochettes de protection de téléphone en tissu recyclé. Concourant pour 3 labels différents, ils ont expliqué à des jurys de professionnels comment ils ont mené leur projet depuis le début de l'année scolaire.  Ils ont ainsi été récompensés de 3 labels en or dans les domaines de la communication, de la commercialisation et pour leur esprit d'équipe. Au cours de ce salon, ils ont pu vendre un grand nombre de pochettes. 
Si vous voulez leur en acheter une, vous pouvez envoyer un mail à ecoprotel35@gmail.com 

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Mmes Morvan et Geffroy


logoOF.jpgMercredi 15 mai

« Ici, les devoirs ne sont pas surveillés » : à Mordelles, les collégiens ont leur espace à eux

Au collège Saint-Yves, à Mordelles (Ille-et-Vilaine), les élèves peuvent travailler et se rassembler dans un espace créé pour eux, qui comprend un jardin. L’idée ? Qu’ils prennent place où ils veulent, comme ils le veulent et les laisser travailler en autonomie, sans professeur.

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À l’origine de l'idée : Guillaume Massard, éducateur scolaire, ancien enseignant en football. Un métier qui l’a amené à réfléchir, au vu des difficultés de certains joueurs, à une méthode d’apprentissage unique et propre à chacun. Il la présente alors à Pascal Roussel, directeur du collège Saint-Yves, à Mordelles (Ille-et-Vilaine), et Yann Hélary, cadre d’éducation, qui la jugent transposable à l’école.

Guillaume Massard intègre un cycle de formation Action types préférences motrices et cognitives et obtient une certification. Il met alors en place la salle Picasso, un espace au collège pour y recevoir les élèves, qui peuvent s’y retrouver pour travailler ensemble, sous son regard attentif.

Une salle organisée

La salle, qui peut recevoir jusqu’à quatorze élèves, présente différents endroits organisés comme les quadrants du cerveau, avec des couleurs et des assises différentes. « Les élèves s’installent où ils veulent : au sol, sur un tapis, sur des poufs, des tabourets hauts – pour une vision globale – ensemble ou isolés, présente l’éducateur scolaire. Ce n’est pas forcément face à un bureau sur une chaise que l’on est le plus productif. Sans les orienter, ils se dirigent vers la couleur et l’assise qui leur convient le mieux. L’été, ils peuvent être dans un espace extérieur, notamment ceux qui révisent à voix haute. »

Se rendre salle Picasso n’est pas une obligation mais une aide. Cet espace, selon le pédagogue, favorise l’inclusion. Il faut y respecter quelques consignes, comme enlever ses chaussures, ne pas consommer sur place et respecter camarades et matériel.

Témoignages des élèves

Les élèves, qu’en pensent-ils ? À cette heure-ci, seuls sont présents des élèves de 5e.

«Ici on peut parler, pas en permanence et pourtant ce n’est pas bruyant. On se respecte », indique Andréa.

«J’ai découvert cette salle en 6e, j’y travaille assis sur un ballon, détendu. Il m’arrive de faire mes devoirs plus vite ici», ajoute Gabriel. Simon, lui, est assis sur une chaise face à la fenêtre : « On nous demande rien et on n’est pas bruyants. Chaque fois que j’ai perm, et que Guillaume est là, je viens, je fais des recherches sur l’ordinateur pour mes exposés, c’est confortable !»  indique-t-il. Quant à Jade et Yannis, ils utilisent toutes les possibilités de cette salle.

«C’est plus cool que la permanence. On peut discuter pour faire nos travaux de groupe, pour lesquels on peut utiliser le tableau blanc. On peut aussi y faire des jeux sans déranger les autres. Et puis, Guillaume peut nous aider pour nos devoirs. Il est présent et disponible. On ne nous demande rien et pourtant on n’est pas bruyants »,complètent-ils.

«Ici les devoirs ne sont pas surveillés, ça nous rend autonomes. On se sent plus libres et indépendants que sous l’œil de nos parents. Guillaume favorise la tranquillité du lieu », concluent Clément, Romane, Célia et Léa.


logoOF.jpgLundi 13 mai

Du théâtre forum à Mordelles pour « parler simplement de sexualité » aux collégiens

Mardi 7 mai 2024, au collège Saint-Yves, à Mordelles (Ille-et-Vilaine), des saynètes de la vie courante ont été jouées par la compagnie théâtrale 3ème Acte pour évoquer cyber harcèlement, consentement et identité de genre.

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Mardi 7 mai 2024, des élèves de classe de 4e du collège Saint-Yves à Mordelles (Ille-et-Vilaine) ont participé à du théâtre « forum » sur le thème de la sexualité. Des comédiens de la compagnie 3ème acte ont interprété des saynètes représentatives de la vraie vie. Chacune d’elles a été suivie d’échanges, de propositions de postures différentes des collégiens, jouées par ceux-ci.

« Parler simplement de la sexualité »

Des élèves, attentifs et participatifs, leur professeure de SVT (Sciences et vie de la terre), un maître de cérémonie piquant et une compagnie théâtrale, le décor est planté. « Je cherchais une idée pas guindée pour parler simplement de la sexualité. Cette forme de théâtre  forum  me semblait appropriée »,  indique Anne Duval-Rouxel, professeure de SVT.

Afin de faire face aux situations simulées, des conseils et informations ont été donnés aux participants. Le consentement a fait l’objet de nombreuses réflexions. Les caractéristiques de celui-ci sont précisées par Aurore Potel, l’une des comédiennes. Lou, l’une des élèves, souligne : « Ce sont des situations que l’on peut vivre et des comportements que l’on peut aussi avoir ou subir. Ne pas juger mais écouter et rassurer les amis qui pourraient être concernés. ».

« Des images intimes peuvent être utilisées »

Quant à Aude, une autre élève, elle exprime sa crainte des réseaux sociaux :« Sur les réseaux sociaux, il faut être bien conscient de ce que l’on y fait. S’exposer ou non est un choix personnel. Ils ne doivent pas être faits pour faire plaisir aux autres. On ne connaît jamais à fond les personnes et des images intimes peuvent être utilisées.   Ce thème me tenait à cœur car les enfants sont souvent seuls sur ce sujet, devant leur téléphone qui peut présenter les choses de façon violente et inadaptée », complète l’enseignante.

Lire aussi : « Honte de choc » : l’inceste abordé par le théâtre forum, à Nantes, pour briser l’omerta

« Un environnement sécurisé et bienveillant »

La compagnie 3ème Acte met en scène un spectacle chanté à venir, Les Gloriettes, clin d’œil à l’esprit du cabaret. Elle organise aussi des « forums » de théâtre, outil amenant à des débats près des collégiens, professionnels… Cela ouvre un espace de parole. « Au-delà du débat d’idées, il y a une mise en situation, intervient Aurore Potel. Cette forme d’expression est représentative des valeurs fondamentales de la compagnie, présenter des situations compliquées du quotidien pour s’y confronter mais dans un environnement sécurisé et bienveillant. Nous leur proposons une aide mais apprenons aussi beaucoup d’eux », conclut Isabelle Bouvrain, une autre comédienne. Des réflexions qui se poursuivront dans les cours de SVT à venir ou via boîte à questions et réponses qui compléteront ce format d’intervention.

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Contact : cie3acte@yahoo.fr   Site : www.cie3acte.com